Tout comme les métaux précieux, l’extraction minière des diamants induit les mêmes problèmes écologiques et sociaux. Exploité principalement par des pays africains, ces derniers souffrent en continu de conflits armés financés par le commerce illégal de diamants, appelés “blood diamonds” ou “diamants de sang”.
A la suite de ces problèmes, fût établi le Kimberley Process, instaurant un contrôle obligatoire de la provenance des diamants, afin d’éviter le financement des conflits par leur biais.
Néanmoins, malgré les efforts entrepris, ce problème subsiste encore, à cause de fuites dans le processus de contrôle. D’autres problèmes liés à l’extraction massive des diamants persistent aussi, malgré le progrès. Le Kimberley Process ne couvre pas tous ces autres aléas, comme la déforestation, l’exploitation des enfants dans les mines, etc. Il paraît évident qu’il n’est pas durable de ne traiter qu’un problème à la fois.
De plus, le marché de l’exploitation minière des diamants est contrôlé et dominé par un petit groupe d’acteurs possédant le monopole du marché. On recense 10 à 15 intermédiaires avant qu’un diamant n’arrive entre les mains d’un bijoutier. Il existe donc encore beaucoup de zones grises, rendant la traçabilité et la transparence des diamants quasiment impossible à garantir. Ceci est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit des petits diamants de décoration, pouvant aller de 1 à 4 mm de diamètre. Leur production massive les rend impossibles à tracer. Ceci est dû au fait qu’ils sont produits dans de grandes quantités, provenant tous de différentes mines. Il est alors impossible de déterminer la provenance de chaque petit diamant individuel.