Les bienfaits des diamants de laboratoire

Les diamants cultivés en laboratoire, souvent appelés diamants de culture, sont aujourd'hui souvent victimes de l'idée fausse d'inauthenticité. Bien qu'ils soient  identiques aux diamants naturels, ils restent sous-évalués par l'industrie de la joaillerie. Les diamants cultivés en laboratoire présentent les mêmes propriétés physiques, chimiques et optiques que leurs homologues extraits de mines, de sorte qu'il est impossible, même pour les bijoutiers experts, de discerner une quelconque différence entre les deux à l'œil nu ou à l'aide d'une loupe de bijoutier. En outre, les diamants obtenus en laboratoire sont soumis au même processus rigoureux de classement et de certification que les diamants extraits.

Fabriqués par des mains expertes dans des laboratoires ultramodernes, ces diamants offrent une foule d'avantages qui sont souvent négligés par les grandes marques de joaillerie et inconnus du public. Le terme "synthétique" ne fait que perpétuer les idées fausses sur leur valeur, conduisant de nombreuses personnes à croire à tort qu'il s'agit simplement de "faux" diamants.

En tant que joailliers responsables, nous nous sentons obligés de faire connaître cette alternative extraordinaire. Les diamants cultivés en laboratoire présentent de nombreux avantages sociaux et environnementaux : tout d'abord, l'extraction traditionnelle des diamants consomme beaucoup d'eau et de combustibles fossiles. Un diamant naturel nécessite plus de 476 litres d'eau par carat. En 2018, plus de 147 millions de carats de diamants ont été extraits, consommant un immense volume d'eau. En revanche, les diamants cultivés en laboratoire ne consomment que 68 litres d'eau par carat, soit sept fois moins. Ils utilisent également moins d'énergie, provenant essentiellement de sources renouvelables, et n'émettent que 3 kg de carbone par carat, contre 56 kg pour les diamants extraits, soit une réduction stupéfiante de 18 fois moins. Les diamants cultivés en laboratoire présentent de nombreux avantages, notamment une réduction de la consommation d'énergie et d'eau et des coûts moindres pour les producteurs et les consommateurs.

En outre, les diamants cultivés en laboratoire contribuent à prévenir les violations des droits de l'homme, telles que le financement des conflits armés en Afrique par les "diamants de sang". Le film "Blood Diamond", sorti en 2006, a attiré l'attention sur le problème des diamants extraits et vendus illégalement dans les zones de guerre. Cette pratique, très répandue dans les années 1990, aboutit souvent à l'exploitation des mineurs et de leurs familles. Bien que le processus de Kimberley ait été créé en 2003 pour certifier les diamants et supprimer le commerce des diamants de la guerre, des lacunes subsistent, rendant nécessaires des alternatives éthiques telles que les diamants cultivés en laboratoire.

Enfin, les diamants de culture offrent une polyvalence inégalée. Créés dans des environnements contrôlés plutôt que soumis à des conditions naturelles fluctuantes, ils permettent de produire des pièces rares, de couleur unique et de grande qualité grâce à la précision du processus de fabrication.

Lorsque l'on fait ses achats, il est essentiel d'envisager des alternatives respectueuses de l'environnement. Chez AGUAdeORO, nous aidons nos clients à prendre des décisions éclairées en évaluant méticuleusement toutes les options disponibles et en sélectionnant celles qui sont conformes à nos valeurs éthiques. Nous préconisons fortement les diamants cultivés en laboratoire, une option sous-évaluée mais plus éthique et socialement responsable.

Assortiment de bagues en diamant de culture

Les avancées technologiques permettent aujourd'hui des changements significatifs dans le monde de la joaillerie, mais l'éthique reste un choix. Quel sera le vôtre ?

Nous sommes fiers d'être le premier et le seul bijoutier suisse à promouvoir le changement en proposant des alternatives éthiques. Rejoignez le mouvement en choisissant de manière responsable.

AGUAdeORO 

Maison de joaillerie suisse utilisant des matériaux responsables depuis 2009.

Le luxe est une question d'héritage. Mais pas s'il s'agit de priver les autres de leur avenir.